Parmi les membres des services hospitaliers, dans les cliniques comme dans les hôpitaux, les agents brancardiers ont la pertinente tâche de déplacer les patients incapables de se mouvoir d’eux-mêmes. Le déplacement de ces patients doit se faire de la manière la plus douce possible prenant en compte sécurité et bien être du patient. De plus, il est impératif de ne pas aggraver l’état du malade. Pour arriver à une telle performance, le brancardier doit suivre diverses formations. Des formations qui seront présentées dans la suite.
Sommaire
Quelles études et quelle formation pour être brancardier ?
En réalité, il n’existe pas de diplôme donnant accès au titre de brancardier délivré par l’Etat. Toutefois, il existe de multiples formations. Pour devenir brancardier, il est nécessaire d’acquérir une attestation. L’une des formations de brancardier est l’AFGSU1 : l’attestation de Formation aux Gestes et aux Soins d’Urgence niveau 1 (l’AFGSU1). En dehors d’elle, la Prévention et secours Civiques de niveau 1 (PCS1) est tout aussi une voie d’accès au statut de brancardier.
La formation AFGSU1
Posséder l’AFGSU1 est un gage de garantie quant aux capacités de l’agent hospitalier à pouvoir prendre en charge un patient en situation d’urgence médical hors d’un service hospitalier. Toutefois, cette formation n’est pas ouverte à tout public, mais uniquement aux personnels pratiquant au sein de services sanitaires désirant devenir brancardier.
Durant la formation, l’apprenant reçoit des notions en matière de gestes adaptés lors des premiers secours et des notions en règles d’hygiène médicale.
À la fin de la formation, le futur agent brancardier est apte à identifier une personne en difficulté et à délivrer les premiers gestes de secours. Par la suite, il a la responsabilité de s’assurer du transport fluide du patient vers un service de santé.
Remarque : cette formation est généralement délivrée au sein des hôpitaux.
La formation PCS1
Contrairement à l’attestation de formation aux gestes et soins hospitaliers, la formation PCS1 est libre d’accès. Aucune contrainte n’est imposée aux candidats voulant la suivre. Ainsi, quiconque peut y participer : aucune limite d’âge et aucun prérequis ne sont demandés.
La durée de la formation est très brève (une journée). Quant aux frais, vous n’aurez qu’à dépenser entre 60 ou 80 euros.
Le contenu de cette formation de brancardier comprend : les premiers gestes de secours, la mise en sécurité du patient (dans la bonne position), un examen rapide de la situation du malade, les différents gestes à avoir en cas de différentes situations médical (voies aériennes bouchées, crise cardiaque, évanouissement, etc.).
Pour avoir accès à cette formation, il suffit de déposer une demande auprès des sapeurs-pompiers de votre ville ou auprès de la croix rouge.
Remarque : pour un civile, la meilleure formation et aussi la seule accessible est la PCS1. Seul le personnel hospitalier peut accéder à l’AFGSU1.
Quelles sont les tâches d’un brancardier ?
Dans son domaine de responsabilité le plus élevé, les tâches du brancardier suivantes :
- Transport sécurisé de patients dans l’enceinte du service hospitalier.
- L’accompagnement de patients prémédiqués, de patients après une opération ou une intervention invasive.
- Une formation complète d’ambulancier, d’infirmier, d’aide-soignant ou d’assistant social (pour les brancardiers les plus compétents).
- Une attitude aimable et correcte
- Expérience dans le contact avec les personnes ayant besoin d’aide
- Prudence, fiabilité, flexibilité et résistance au stress
- Disponibilité et esprit d’équipe
- Disponibilité pour le travail en équipe, le week-end et les jours fériés
Conclusion
Avant une bonne formation, il existe des qualités requises pour pouvoir pleinement assurer le métier de brancardier. Notamment une bonne condition physique, un bon état de santé et l’absence d’un handicap contraignant à l’exercice du métier. De plus, plus le candidat peut résister au stress et à la fatigue, moins le métier de brancardier sera difficile. Sur le plan émotionnel, la robustesse est plus que nécessaire, car en fonction de la situation du patient, il peut être éprouvant d’intervenir. Tous ces éléments doivent être pris en compte avant de se lancer dans une formation.